La Nouvelle Twingo, actrice principale

Les constructeurs automobiles utilisent désormais le Web de façon quasi systématique pour prélancer leurs véhicules : un nouveau moment de communication qui permet de ne pas travailler uniquement l'impact et la notoriété dans les campagnes, mais également la proximité, nouveau graal de la communication des marques. Objectif ultime, "faire vivre une expérience" à la cible, qui au grand dam des publicitaires ne se laisse plus aborder n'importe quand, n'importe comment, et surtout pour qu'on lui dise n'importe quoi. En guise d'expérience, Renault décline depuis début mars un teasing massif pour le lancement de sa nouvelle Twingo, basé sur une approche web centric et intégrée des médias, et notamment sur une série en sept épisodes dont la vedette est Laetitia Casta. Un dispositif particulièrement sophistiqué qui relève aussi un pari : celui de lancer la Nouvelle Twingo sans 30 secondes TV.

Unilever soigne son image de groupe "responsable"

Unilever a annoncé deux nouveaux engagements importants dans sa pratique d'un "marketing responsable". Désormais le groupe adoptera une stratégie mondiale visant à mettre fin à l'utilisation de modèles ou d'acteurs d'une minceur excessive dans ses publicités. Enfin, la société s'engage à ne cibler dans ses publicités et opérations marketing en faveur de produits alimentaires que des enfants à partir de 6 ans, et uniquement pour promouvoir les boissons et produits alimentaires porteurs du logo "Choix et Nutrition".

Création d'un Observatoire indépendant de la publicité

Un Observatoire Indépendant de la Publicité (OIP) vient d'être lancé en France, à l'initiative du regroupement d'ONG Alliance pour la Planète. L'OIP, composé d’associations écologistes et de figures du monde de l’environnement, veut assurer une veille de l’activité publicitaire en France, fournir une réflexion critique à son sujet, mais également signaler, voire 'primer' les publicités irresponsables en matière d’environnement. L'OIP promet aussi d’utiliser tout recours contre les publicités non conformes à la réglementation.

Pub et développement durable feraient bon ménage

Le Bureau de vérification de la publicité (BVP) a dévoilé les résultats d’une étude intitulée « Publicité et développement durable », à l’occasion d’une conférence organisée hier à Paris. Le public, qui manifeste une vive curiosité sur le sujet du développement durable (important pour 82%), estime à 62% que la pub est légitime pour l’aborder. Toutefois, si les deux tiers du public font plutôt confiance aux arguments écologiques, plus d’un quart n’ont aucune certitude sur leur crédibilité. En outre, si 72% ne se souvient pas avoir vu ou entendu des publicités allant à l’encontre de la protection de l’environnement, 22% indique l’inverse. Les deux tiers du public témoignent d’attentes à l’égard de la pub, sur les comportements à privilégier.

Une encre sympathique pour sécuriser les documents

L'inventeur du photocopieur qu'est Xerox poursuit ses recherches au niveau des procédés d'impression. Après le « papier auto-effacable » qui supprime de lui-même les informations imprimées au bout de 16 heures, l'entreprise s'intéresse à l'encre invisible (également appelée « encre sympathique »).

L'encre qu'elle développe n'a toutefois plus grand-chose à voir avec les recettes traditionnelles d'encres invisibles, qui invitent à tremper sa plume dans du jus de citron et à utiliser une flamme de bougie en guise de révélateur. Il s'agit en effet ici d'inscriptions fluorescentes, que seuls des ultraviolets pourront mettre en évidence. Ce procédé pourrait être utilisé pour la sécurisation des documents. Ainsi, en appliquant aux chèques le système de vérification bancaire déjà en vigueur sur certains billets de banque, il pourrait être possible pour le commerçant de comparer une signature invisible imprimée sur un chèque avec celle apposée par l'acheteur au moment de la vente.

Outre les perspectives qu'elle ouvre, cette encre a le mérite de ne pas nécessiter de cartouche d'encre spéciale, le rendu fluorescent étant obtenu par réaction avec le papier qui contient une substance fluorescente destinée à blanchir les feuilles. Il serait ainsi possible, avec une imprimante quatre couleurs, de continuer à imprimer des documents classiques tout en « marquant » certains d'entre eux d'une inscription fluorescente. Malgré son caractère relativement bon marché, cette solution devrait au moins dans un premier temps rester cantonnée aux grandes entreprises et institutions bancaires. Pour le commun des mortels, le jus de citron semble encore avoir de l'avenir.

Investissements publicitaires : les trois principaux médias dans le rouge en mai

Après un début de deuxième trimestre déjà morose, la conjoncture publicitaire des trois principaux médias ne s'est pas arrangé au mois de mai, au contraire. Selon les chiffres fournis par TNS MI, les indicateurs de valeur et de volume de la presse, de la radio et de la télévision sont tous dans le rouge ce mois-ci affichant un nouveau repli par rapport à la même période l'an dernier. La presse quotidienne nationale est le média le plus affecté par ce désengagement avec une chute de 15,5% de ses recettes pub et de 19,1% de ses insertions. Même conséquente, la baisse est moins marquée en presse magazine (-4,2% en valeur, -5,9% en volume). En radio, les musicales ne redressent toujours pas la barre avec un repli de 13,5% de leur espace publicitaire et de 14,4% de leurs revenus. Du côté des généralistes, si les volumes (-15,2%) et les investissements (-2,6%) diminuent, celles-ci parviennent cependant à maintenir le niveau de leur chiffre d'affaires brut sur le cumul à date (+0,7% sur la période janvier-mai 2007 vs janvier-mai 2006). Enfin, malgré l'effet "distribution" en télévision, la petite lucarne voit également baisser ses recettes (-7,8% en mai et -0,2% sur les cinq premiers mois) ainsi que sa durée publicitaire (-2,6% ce mois-ci et -0,7% sur le cumul à date). Outre l'atonie du marché, deux phénomènes conjoncturels peuvent expliquer en partie cette situation morose : la configuration des jours fériés, propices aux ponts, ainsi que la fin de l'élection présidentielle, qui ont tendance à freiner les annonceurs.

Londres 2012 se dote d'un logo particulièrement moderne

C'est hier qu'a été dévoilé le logo des Jeux Olympiques et Paralympiques de Londres 2012. Un logo conçu pat Wolff Olins, qui dans sa forme ressemble à un tag et s'inscrit clairement dans un esprit d'innovation et de modernité. Il sera décliné en quatre couleurs : rose, bleu, vert et orange.

HP milite pour le développement durable

Depuis 1993, la marque d'informatique HP mène une politique écologique basée sur la maîtrise des filières en amont et en aval de ses produits consommables (cartouches, jet d'encre et toners). Aujourd'hui, la société a décidé d'aller plus loin en communiquant dès le 5 juin sur cet engagement. L'agence en charge de la réflexion stratégique, la création et la mise en œuvre, a mis au point une campagne on et off line autour de l'engagement fort de la marque : “HP responsable par nature”. Le dispositif comprend des bannières web (sur les sites Allociné, Au féminin, Boursorama, 01 Net), un minisite dédié, un mailing original à destination de la presse ciblée et des leaders d'opinion ainsi que de l'affichage dans les aéroports et les gares et deux annonces presse à paraître dans la presse économique (Capital, Management), voyage et scientifique grand public (Géo, Natural Geographic, Ca m'intéresse). L'objectif de l'opération est de mettre en avant les efforts de la marque pour mettre au point des produits consommables qui polluent moins mais aussi une gestion des déchets maîtrisée, avec le recyclage très concret des cartouches d'encre en matériau constructible.

Velib: la nouvelle marque de la Mairie de Paris

Vélib', pour vélo et liberté: tel est le doux nom du futur système de vélos en libre service qui arrivera cet été dans notre capitale.

Ça y est enfin: la Mairie de Paris se prend pour une entreprise privée et créé sa première marque: Vélib'. Le réseau installé par JC Decaux doit à terme proposer 1 451 stations qui regrouperont et proposeront en libre service 20.600 vélos disponibles 24h/24 et 7j/7 dans tout Paris.

Le modèle retenu a été conçu par le designer Patrick Jouin. Trois formules d'abonnements seront proposées aux futurs utilisateurs: un jour (1 euro), 7 jours (5 euros) ou  annuel (29 euros). Pour les personnes ne souhaitant pas s'abonner, l'usage de ces vélos sera gratuit la première demi-heure, les prix devenant progressifs au-delà de cette durée.

«A côté de cette approche marketing nous avons également voulu engager une démarche citoyenne», explique Gildas Robert, adjoint au délégué général à la communication. La Ville a ainsi édité 600 000 dépliants sur la sécurité pour sensibiliser les Parisiens à ce nouveau type de transport. Et pour nous convaincre que: «la vie est plus belle à vélo».